La municipalité de St-Saphorin projette d’implanter une antenne 5G de type adaptive dans le hameau de Lignières (St-Saphorin – Lavaux).

La parcelle visée est une parcelle non-constructible située en zone agricole protégée (16 LAT A).
Les habitants du hameau et des environs ainsi que les enfants utilisant la place de jeu seront exposés à une valeur de rayonnements excessive.
Selon une étude de Pierre Dubochet (ing. radio) sur ce projet:
Les maisons à environ 120 m de distance de l’antenne, par exemple celles de la rue Sur la Fontaine 1, seraient exactement dans la direction principale de propagation, recevant ainsi un rayonnement extrêmement significatif selon la médecine environnementale, et empêcheraient d’exploiter la puissance de l’antenne, car la valeur limite de l’installation de 5 V/m serait rapidement atteinte dans ces «lieux à utilisation sensible».
la couverture de l’autoroute serait peu améliorée selon la hauteur de la végétation aux alentours et, si cette couverture venait à être améliorée, ce serait pour un temps de parcours de trente secondes environ.
Pierre Dubochet (ing. radio)
La construction ou la mise à niveau d’une antenne en 5G peut réduire considérablement la valeur des propriétés environnantes, comme l’a déjà constaté le Tribunal fédéral dans un arrêt en 2007 (BGE 1P 68/2007, Günsberg). Selon les experts en immobilier, la perte de valeur peut atteindre 50%.
Cela signifie que ces biens sont désormais difficiles, voire impossibles à vendre. Les locataires pourraient déménager afin de s’éloigner des nouvelles antennes pour des raisons de santé. Les appartements vides risquent de ne pouvoir être reloués qu’avec une baisse significative de loyer.
La 5G a de possibles conséquences sur notre santé car elle n’a pas été testée utilisation réelle, et des doutes scientifiques légitimes existent sur sa prétendue non-dangerosité. De nombreux témoignages attestent d’effets ressentis qui n’étaient pas présents avec les générations de téléphonie mobile précédentes 2G, 3G et 4G.
Swisscom a pourtant reconnu, dans leur brevet n°WO2004/075583, que « la radiation des systèmes radio mobiles pouvait causer des dommages à l’ADN et le nombre de chromosomes changé, et que cette mutation peut donc amener un risque accru de cancer ».